Achat immobilier en 2025 : faut-il se lancer ou attendre ?

Après avoir atteint un pic à plus de 4,5 % fin 2023, les taux immobiliers se sont stabilisés autour de 3,5 % en 2025.
La politique monétaire de la BCE (source) visant à contenir l’inflation porte ses fruits. Cette stabilité redonne confiance aux ménages.

L’inflation en zone euro retombe autour de 2,2 % en 2025, selon l’INSEE (source). Cela permet une meilleure visibilité pour les ménages. Toutefois, la hausse générale des prix des biens de consommation continue de peser sur la capacité d’épargne.

Les banques, après un durcissement marqué en 2022-2023, sont à nouveau plus enclines à financer les projets. Les primo-accédants bénéficient d’offres spécifiques, et les durées longues (25 ans) redeviennent accessibles.

En moyenne, les prix en France baissent de -0,5 % au premier semestre 2025. Cette correction légère permet un ajustement sain après des années de flambée.

Les prix parisiens se maintiennent autour de 10 000 €/m², mais la sélectivité des acheteurs est accrue. Les quartiers périphériques, mieux desservis par les nouvelles lignes du Grand Paris, gagnent en attractivité.

• Lyon : stabilité autour de 5 200 €/m².
   
• Bordeaux : baisse de -2 % avec un marché encore hésitant.
   
• Toulouse : progression modérée grâce à la dynamique aéronautique.

1. Taux stabilisés qui offrent une meilleure visibilité.
    
2. Prix plus raisonnables après la baisse de 2023-2024.
    
3. Pouvoir de négociation accru des acheteurs.
    
4. Dispositifs d’aide toujours disponibles (PTZ, prêts verts).

1. Risque d’une poursuite légère de la correction des prix dans certaines zones.
    
2. Conjoncture économique encore fragile (emploi, géopolitique).
    
3. Nécessité de constituer un apport suffisant pour obtenir un bon crédit.

• Primo-accédants : une fenêtre intéressante grâce aux aides publiques.
   
• Investisseurs locatifs : opportunités sur les villes étudiantes et moyennes.
   
• Second marché : achat-revente plus complexe, dépendant de la capacité à vendre son bien actuel.

Le DPE est devenu un critère incontournable. Un logement classé A, B ou C se valorise mieux à long terme, alors qu’un bien classé F ou G risque de perdre encore de la valeur.

En 2025, la marge de négociation s’élève en moyenne à 5 à 8 %. Mais dans les zones où la demande reste forte, comme Paris ou Lyon, cette marge est plus réduite.

Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) reste disponible pour les primo-accédants dans certaines zones. De plus, des aides locales à l’accession et des prêts verts pour la rénovation énergétique offrent des leviers financiers attractifs.

Infos pratiques sur service-public.fr.

Les prix restent élevés, mais les opportunités existent sur les biens à rénover. Avec les Jeux Olympiques passés et le développement du Grand Paris Express, certains secteurs pourraient reprendre de la valeur rapidement.

• Lyon : forte demande, mais prix élevés. Opportunités dans les arrondissements périphériques.
   
• Bordeaux : marché plus tendu, bonne opportunité pour les investisseurs patients.
   
• Toulouse : dynamisme lié à l’aéronautique et aux universités.

Les villes à taille humaine attirent les acheteurs en quête de qualité de vie. Angers, Metz et Clermont-Ferrand affichent des prix encore accessibles et un bon potentiel de plus-value.

Oui, car les taux sont stables et les prix corrigés, mais il faut sélectionner soigneusement son bien.

Les logements bien classés au DPE et situés dans des zones attractives (grandes villes ou villes moyennes dynamiques).

En moyenne 5 à 8 %, mais elle varie selon la ville et la qualité du bien.