Les Français et l’immobilier en 2025 : ce que révèlent les dernières études

Malgré une baisse notable du pouvoir d’achat immobilier, près d’un Français sur trois envisage un projet d’acquisition en 2025. Les motivations principales sont :

• la volonté de sécuriser un patrimoine,
   
• l’envie de se protéger face à l’inflation,
   
• la recherche de stabilité familiale.
   

Selon une étude de l’Observatoire Crédit Logement, la demande reste soutenue chez les jeunes actifs et les ménages primo-accédants, bien que freinée par des conditions d’emprunt plus strictes.

Pour en savoir plus sur les démarches d’acquisition, consultez notre guide dédié à l’achat immobilier.

En 2025, le budget moyen des acheteurs français a reculé d’environ 10 % par rapport à 2022.

• Les ménages disposent en moyenne de 240 000 € pour leur projet, contre 270 000 € trois ans plus tôt.
   
• La baisse est encore plus marquée dans les zones tendues comme Paris, Lyon et Bordeaux.
   

Pour compenser cette réduction, les Français :

• s’éloignent des centres-villes,
   
• acceptent des surfaces plus petites,
   
• privilégient des biens nécessitant des travaux.
   

Ces arbitrages confirment une tendance de fond : le réalisme des acheteurs face à un marché contraint.

Sources : INSEE

Les études montrent une recomposition géographique des choix immobiliers :

1. Les grandes métropoles perdent de leur attrait

• Paris enregistre une nouvelle baisse des prix de 3 %, mais reste inaccessible pour beaucoup.
   
• Lyon et Bordeaux voient aussi leur attractivité reculer au profit de villes moyennes.
   

2. Le boom des villes moyennes

Des villes comme Angers, Tours, Reims ou Rennes séduisent grâce à un bon compromis entre prix abordables, qualité de vie et dynamisme économique.

3. L’attrait de la campagne et du littoral

• L’essor du télétravail continue de soutenir les achats en zones rurales et semi-rurales.
   
• Les régions littorales (Bretagne, Atlantique, Sud-Ouest) connaissent une forte demande, particulièrement pour les résidences secondaires.
   

Découvrez aussi notre analyse complète sur la vente immobilière et ses nouvelles dynamiques en 2025.

Les taux de crédit immobilier, avoisinant 4 % en moyenne début 2025, restent le principal frein pour les acheteurs. Cette situation contraint la capacité d’emprunt et incite certains ménages à reporter leur projet.

Sources : Banque de France

La loi Climat et Résilience interdit progressivement la location des logements les plus énergivores. Résultat :

• certains propriétaires vendent rapidement leurs biens classés F ou G,
   
• les acheteurs voient une opportunité d’acquérir à moindre coût pour rénover.

Le télétravail pousse de nombreux actifs à quitter les grandes villes pour s’installer dans des zones où le rapport prix/surface est plus avantageux. Ce phénomène transforme durablement la carte de l’immobilier français.

Ils représentent encore 40 % des acheteurs. Malgré des difficultés d’accès au crédit, ils restent portés par :

• des aides comme le Prêt à Taux Zéro (PTZ),
   
• la volonté de ne plus payer de loyer à fonds perdus.

Sources : FNAIM

Bien que moins nombreux qu’en 2022, les investisseurs restent présents, notamment sur les marchés :

• de la location étudiante dans les grandes villes universitaires,
   
• du meublé de courte durée dans les zones touristiques.
   

Pour maximiser leur rentabilité, beaucoup se tournent vers nos conseils spécialisés dans l’achat-vente immobilier.

De plus en plus de retraités revendent leur résidence principale pour acheter plus petit, souvent dans le Sud ou en zones rurales, afin de dégager du capital et réduire leurs charges.

Les enquêtes montrent que malgré la hausse des taux, 30 % des Français envisagent un achat immobilier en 2025. Leur budget moyen est en baisse mais les intentions restent solides.

Les acheteurs privilégient les villes moyennes et la campagne, optent pour des surfaces plus petites ou des biens à rénover pour rester dans leur budget.

Les grandes métropoles perdent en attractivité au profit de villes comme Rennes, Angers ou Tours, ainsi que des zones rurales et littorales boostées par le télétravail.

Le budget moyen tourne autour de 240 000 €, en recul d’environ 10 % par rapport à 2022.

Les primo-accédants restent majoritaires, suivis par les investisseurs locatifs et les seniors qui adaptent leur logement à leur nouvelle vie.