Immobilier en 2025 : vers une reprise durable du marché ?

En 2023, l’inflation dépassait les 6 % et pesait lourdement sur le budget des ménages. Deux ans plus tard, l’INSEE confirme que l’inflation est retombée autour de 2,5 % (source officielle).
Cela signifie que le coût de la vie progresse moins vite, laissant davantage de marge pour épargner ou investir.

Toutefois, la capacité d’emprunt reste en retrait par rapport à 2019-2020. En moyenne, un ménage peut emprunter 15 à 20 % de moins qu’il y a 5 ans à revenus équivalents. Cette perte de pouvoir d’achat immobilier explique pourquoi de nombreux acheteurs restent prudents.

Pour ceux qui se demandent s’il vaut mieux patienter, nous avons rédigé un dossier complet : Achat immobilier en 2025 : faut-il se lancer ou attendre ?.

Depuis 2024, la Banque Centrale Européenne (BCE) a cessé ses hausses agressives de taux. En 2025, elle adopte une politique de stabilité monétaire afin de soutenir la croissance (Banque de France).

Résultat : les taux de crédit immobilier se sont stabilisés autour de 3,5 % à 4 % pour un emprunt sur 20 ans. Même si ces taux restent supérieurs à ceux d’avant 2022, ils permettent un retour progressif de la demande.

Cette stabilité a aussi redonné confiance aux banques : elles acceptent davantage de dossiers, y compris ceux des primo-accédants, ce qui favorise un redémarrage des transactions.

La baisse du chômage à 6,5 % en 2025 est une excellente nouvelle pour le marché. Un emploi stable reste le premier critère exigé par les banques pour financer un projet immobilier.
Avec plus de contrats stables et moins de précarité, les ménages osent à nouveau se projeter dans l’achat.

Les secteurs dynamiques (numérique, santé, transition écologique) créent des pôles d’attractivité régionaux, ce qui influence directement les marchés locaux du logement.

• Paris : après deux ans de baisse (-7 % entre 2022 et 2024), les prix se stabilisent autour de 10 000 €/m². Certaines zones périphériques (Saint-Denis, Montreuil) attirent de plus en plus de ménages.
   
• Lyon : forte demande des jeunes actifs, stabilisation autour de 5 200 €/m².
   
• Bordeaux : le dynamisme économique et le cadre de vie attirent investisseurs et familles, même si les prix restent élevés (4 800 €/m²).
   
• Lille, Nantes, Toulouse : marchés portés par la jeunesse et l’emploi étudiant.

La généralisation du télétravail a redistribué les cartes. Des villes comme Angers, Poitiers, Pau ou Brest gagnent en attractivité grâce à des prix bien plus abordables (2 500 €/m² en moyenne).

De plus, les collectivités locales y investissent dans les infrastructures (fibre, transports, équipements publics), renforçant la dynamique.

Plusieurs indicateurs convergent vers une reprise progressive :

• Inflation contenue.
   
• Taux de crédit stables.
   
• Confiance retrouvée des ménages.
   
• Rebond des transactions : la FNAIM observe +8 % de ventes au premier semestre 2025.
   

Ces éléments permettent d’envisager un redémarrage solide du marché immobilier 2025.

• Un retour de l’inflation lié à l’énergie.
   
• Les futures décisions de la BCE.
   
• Les tensions géopolitiques qui pourraient freiner la croissance.
   

Pour les propriétaires qui réfléchissent à vendre, découvrez notre analyse complète : Revente immobilière en 2025 : quelles stratégies adopter ?.

Oui, les prévisions immo indiquent une reprise progressive grâce à la baisse de l’inflation et à des taux de crédit plus accessibles.

Les grandes métropoles comme Paris, Lyon et Bordeaux restent des valeurs sûres, mais les villes moyennes offrent souvent le meilleur rapport qualité/prix.

Si les taux restent stables et que l’emploi continue de progresser, la reprise du marché du logement pourrait se consolider dès 2026.