Diagnostic énergétique 2025 : un frein ou une opportunité pour vendre son bien immobilier ?

Depuis 2023, les logements classés G (consommation supérieure à 450 kWh/m²/an) sont déjà interdits à la location. En 2025, le calendrier se poursuit avec l’exclusion progressive des passoires thermiques :

• Interdiction de louer les biens classés F à partir de janvier 2025.
   
• Limitation à venir pour les biens classés E en 2028.
   

Même si ces restrictions concernent la mise en location, elles impactent fortement le marché de la vente. Un acheteur qui acquiert un logement mal classé sait qu’il devra engager des travaux de rénovation énergétique coûteux.

Un logement bien classé (A, B ou C) bénéficie d’une surcote immobilière, car il rassure les acheteurs sur :

• Les charges énergétiques réduites,
   
• Le confort thermique,
   
• L’absence de travaux obligatoires à court terme.
   

À l’inverse, selon l’Observatoire de la rénovation énergétique, un logement classé F ou G peut perdre jusqu’à 20 % de sa valeur marchande.

Le DPE immobilier devient donc un critère de sélection décisif pour les acheteurs comme pour les banques.

• Les classes F et G entraînent une dévalorisation immédiate.
   
• Les acheteurs demandent une décote pour compenser le coût des travaux.
   
• Les banques sont plus prudentes sur le financement de passoires thermiques.

• Un logement performant (classe A ou B) se vend plus rapidement et plus cher.
   
• Les biens rénovés sont davantage mis en avant sur les plateformes immobilières.
   
• Les acheteurs recherchent désormais la valeur verte pour faire des économies d’énergie et anticiper la transition écologique.
   

Ainsi, le diagnostic énergétique peut soit bloquer une vente, soit la booster : tout dépend de l’anticipation du vendeur.

Un audit énergétique détaillé permet d’identifier les travaux prioritaires pour améliorer la performance thermique. C’est une étape stratégique pour éviter la dévalorisation d’un logement classé F ou G.

1. Isolation thermique des combles et des murs : jusqu’à 50 % de réduction des pertes de chaleur.
    
2. Remplacement du chauffage : installer une pompe à chaleur ou une chaudière à condensation.
    
3. Menuiseries performantes : poser du double ou triple vitrage pour limiter les déperditions.
    
4. Production d’énergie renouvelable : panneaux photovoltaïques, chauffe-eau solaire.

Plusieurs aides financières existent encore en 2025 :

• MaPrimeRénov’, cumulable avec d’autres dispositifs.
   
• L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ).
   
• Les Certificats d’économies d’énergie (CEE).
   

Même des travaux ciblés comme l’isolation des combles ou le remplacement d’une vieille chaudière peuvent suffire à changer de classe énergétique et faciliter la vente.

Un bien classé E, F ou G doit être vendu en tenant compte des travaux de mise aux normes énergétiques. Le vendeur a deux options :

• Accorder une décote dès la mise en vente.
   
• Réaliser les travaux avant la commercialisation pour viser un prix plus élevé.

Un logement classé A ou B doit être valorisé dans l’annonce :

• Mention explicite du DPE,
   
• Mise en avant des économies d’énergie réalisées,
   
• Comparaison avec les passoires thermiques.
   

Pour plus de conseils pratiques sur la mise en valeur d’un bien immobilier, consultez notre guide : Achat et vente immobilière.

Oui. Le DPE est un document légalement obligatoire et doit être présenté dès la publication de l’annonce.

Entre 150 et 400 € en moyenne selon la superficie du logement et le professionnel choisi.

Oui, mais la dévalorisation est inévitable. Le futur acheteur tiendra compte des travaux obligatoires pour négocier le prix.

En priorisant l’isolation thermique, le remplacement du chauffage et des menuiseries, un propriétaire peut gagner plusieurs classes énergétiques.

Absolument. Un logement classé A ou B peut bénéficier d’une surcote de 10 à 15 % par rapport à un bien similaire mal classé.

Conclusion

En 2025, le diagnostic énergétique immobilier est bien plus qu’une formalité :

• Pour les logements mal classés (F ou G), il est un frein majeur à la vente.
   
• Pour les biens performants (A ou B), il devient une opportunité de valorisation et de différenciation.
   

La meilleure stratégie pour un vendeur est d’anticiper les contraintes réglementaires, de réaliser un audit énergétique et d’investir dans des travaux de rénovation ciblés afin de maximiser la valeur verte du logement.

Pour approfondir vos démarches de mise en vente immobilière, consultez notre rubrique : Conseils pour l’achat et la vente immobilière.