Prix de l’immobilier en 2025 : Hausse ou baisse à prévoir ?

En 2023 et 2024, le marché a subi un fort ralentissement. La hausse des taux d’intérêt a freiné la demande. Selon l’INSEE, les prix de l’ancien ont reculé en moyenne de -5 % en 2024, une première depuis plus de 10 ans.

Les experts s’accordent sur une tendance mitigée pour 2025 :

• Dans les grandes métropoles comme Paris et Lyon, les prix pourraient continuer à reculer légèrement (-2 à -4 %).
   
• Dans les villes moyennes et zones rurales, la stabilisation semble plus probable, notamment grâce au retour progressif des acheteurs.

• Taux d’intérêt : leur baisse progressive en 2025 (Banque de France) redonne du souffle à la demande.
   
• Inflation : si elle continue à ralentir, le pouvoir d’achat immobilier des ménages sera renforcé.
   
• Crise immobilière : la tension sur l’offre (notamment dans le neuf) limite la chute des prix.

Les logements anciens sont les plus touchés par la correction des prix. Les passoires thermiques, classées F ou G au DPE, perdent parfois jusqu’à 15 % de valeur, en raison de leur interdiction progressive à la location (Service Public).

Le neuf reste cher, notamment à cause de la hausse des coûts de construction et du manque d'offres. En 2025, les prix du neuf devraient rester stables, voire augmenter légèrement dans certaines régions.

L'achat d'appartement reste très recherché dans les grandes villes, mais les prix s’ajustent à la baisse à Paris et Lyon, où l’offre est abondante. Dans des villes moyennes comme Tours, Angers ou Rennes, les prix se maintiennent. Pour approfondir la question et découvrir les opportunités d’achat immobilier, consultez nos conseils dédiés.

En 2025, les prix continuent de baisser légèrement à Paris (-3 % en moyenne). L’encadrement des loyers et la perte d’attractivité liée au télétravail accentuent cette tendance.

À Lyon, Bordeaux ou Nantes, les prix se stabilisent après deux années de recul. Ces villes restent attractives mais voient leur demande modérée par les conditions de financement.

Certaines villes moyennes profitent d’un regain d’intérêt grâce au télétravail et à une meilleure qualité de vie. Les prix y sont plus abordables et se maintiennent. Ces tendances influencent directement les stratégies d’achat-vente.

La baisse progressive des taux redonne de la capacité d’achat aux ménages. Une simulation de crédit montre qu’un emprunt de 250 000 € sur 20 ans coûte environ 130 € de moins par mois à 3 % qu’à 4 %.

La baisse de l’inflation en 2025 permet une amélioration du pouvoir d’achat immobilier. Cependant, le coût de la vie reste élevé, ce qui freine certains projets.

La chute des permis de construire et la hausse des coûts des matériaux réduisent l’offre de logements neufs. Cette rareté contribue à maintenir les prix élevés, malgré la baisse de la demande.

Elles impactent aussi les décisions de vente immobilière.

L’évolution des prix de l’immobilier 2025 montre une légère baisse dans les grandes métropoles (-2 à -4 %) mais une stabilisation dans les villes moyennes et rurales.

Oui, on peut parler d’une crise immobilière, liée à la hausse des taux d’intérêt et au manque d’offres neuves. Mais elle reste modérée car la demande est encore forte.

À Paris, les prix devraient encore reculer en 2025, en moyenne -3 %, en raison du recul de la demande et de la régulation des loyers.

Oui, surtout dans l’ancien où les prix ont baissé. Les acquéreurs peuvent profiter d’une meilleure marge de négociation et de taux de crédit plus attractifs.

Les principaux facteurs sont : les taux d’intérêt, l’inflation, le pouvoir d’achat immobilier et la crise de la construction neuve.