Immobilier 2025 : Quelles sont les nouvelles tendances du marché en France ?

Après des années de hausse continue, les grandes villes comme Paris, Lyon ou Bordeaux connaissent désormais une stagnation voire une légère baisse des prix. La pression sur le pouvoir d’achat, la hausse des taux d’intérêt et les normes environnementales freinent les transactions. Les investisseurs se montrent plus prudents.

À l’inverse, les villes moyennes et zones rurales poursuivent leur montée en puissance, portées par la recherche de cadre de vie agréable, espaces verts et logements plus grands. Des communes comme Angoulême, Albi ou Vannes attirent de plus en plus de néo-ruraux.

En 2025, les taux immobiliers restent hauts (autour de 4 % à 4,3 % sur 20 ans), bien au-dessus des niveaux historiques connus jusqu’en 2021. Toutefois, la tendance haussière semble se stabiliser, ce qui redonne un peu de visibilité aux acheteurs.

Malgré cette stabilisation, l’obtention d’un prêt immobilier reste difficile. Les banques exigent un apport conséquent (15 à 20 %), un taux d’endettement maîtrisé et un emploi stable (idéalement en CDI). Les profils atypiques ou précaires rencontrent plus de difficultés à emprunter.

Depuis 2023, les logements classés F et G au DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) sont progressivement interdits à la location. En 2025, cette mesure s’étend et pousse de nombreux propriétaires à vendre ou à rénover. Le marché des passoires thermiques est en plein bouleversement.

La politique du ZAN, visant à limiter l’urbanisation des sols naturels, contraint fortement le développement de nouveaux programmes immobiliers. Le foncier constructible devient plus rare et plus cher, notamment en périphérie urbaine.

Le télétravail généralisé pousse de nombreux actifs à quitter les centres urbains pour s’installer dans des zones plus calmes et accessibles, avec de meilleures conditions de vie. Les critères de localisation évoluent, au profit de la qualité de vie.

Les acheteurs recherchent désormais des biens plus grands, avec jardin, bureau, espaces extérieurs, et surtout une meilleure performance énergétique. Les logements neufs bien notés au DPE sont particulièrement prisés, même à prix plus élevé.

Les prix sont globalement en stagnation voire en légère baisse dans les grandes villes, mais augmentent localement dans certaines communes rurales ou attractives.

Les villes moyennes dynamiques et les zones périurbaines bien desservies offrent encore de bonnes perspectives : rentabilité locative, potentiel de plus-value, demande locative stable.

Le télétravail encourage le départ des centres urbains, redessine les bassins de vie, et pousse la demande vers des biens plus spacieux, en périphérie ou à la campagne.

Elle impose la rénovation énergétique des logements classés F et G. En 2025, une partie de ces biens sont interdits à la location, ce qui a un impact direct sur leur valeur.

En 2025, les taux sont élevés mais stables. Une légère baisse est possible à moyen terme si l’inflation se stabilise et que les banques centrales relâchent leur politique monétaire.